New York 1997 de John Carpenter (1981)

Publié le par cineisnotdead.over-blog.com


Avec Kurt Russell, Lee Van Cleef, Ernest Borgnine,Donald Pleasence,Harry Dean Stanton
Date de sortie : 24 juin 1981
Durée : 1h39
Interdit aux moins de 12 ans
Genre : Anticipation

Note :

 

http://a.giscos.free.fr/cinema/N/NewYork1997.jpg

 

Synopsis :

En 1988, suite à une explosion de criminalité aux États-Unis, l'île de Manhattan est devenue une ville-prison. En 1997, alors que le président des États-Unis se rend à une importante conférence, son avion Air Force One est détourné par des terroristes. Le président parvient à s'enfuir en s'éjectant à bord d'une capsule de survie qui s'écrase au cœur de Manhattan. Il est aussitôt retenu en otage par les prisonniers de l'île.
Le responsable de la sécurité, Bob Hauk, fait alors appel à Snake Plissken, un redoutable hors-la-loi et lui donne 24 heures pour sauver le président en échange de sa grâce.

 

http://geektyrant.com/storage/post-images/Escape_from_New_York_1920x1080.jpg?__SQUARESPACE_CACHEVERSION=1277359626583

 

 

 


Ze Chronik :

Avec New York 1997,John Carpenter
(Halloween,Vampires) réalise un de ses meilleurs film de sa carrière en mélangeant habilement la science-fiction chaotique et le western apocalyptique.

 

 

http://static.skynetblogs.be/media/138639/dyn001_original_512_341_pjpeg_2639175_f4d533415612d691ded0d8e8b33bb90e.jpg

 

 

 

 

C'est donc dans ce mélange des genres qu'est lâché le personnage de Snake Plissken,un personnage désormais culte des cinéphiles qu'on reverra avec une suite(Los Angeles 2013),et sa carrure du héros "post cool",qu'offre l'acteur Kurt Russel(Backdraft,Tango et Cash) dans cet antihéros aux cheveux longs, mal rasé,et borgne est toujours aujourd'hui efficace à l'écran.

Dans ce premier volet,Snake se retrouve à l'intérieur de Manhattan qui est devenue une véritable prison urbaine,remplies de détritus et de nombreuses carcasses de voitures où l'anarchie est quasi totale,les quartiers sont sales et ne sont plus éclairés que par des flammes laissées par quelque cocktail molotov.Dans cet endroit,y vivent que des loubards punk sans état d'âme, assoiffés de sang et de violence commandés par un Duc(Isaac Hayes).Snake Plissken a 24 heures chrono en main pour retrouver le Président des Etats-Unis(Donald Pleasence) enlevé par cet énergumène si il ne veut pas mourir du poison qui coule dans ses veines,dans cette mission ou sa liberté demeure la seule monnaie d'échange contre ce président.

 

 

http://www.lenchaineur.com/wp-content/uploads/2009/blu%20ray/test/new%20york%201997%20test.jpg

 

 

 

 

C'est d'une part, par son ambiance,et son personnage atypique principal que New York 1997 reste culte,notamment le face à face de Russel face à Lee Van Cleef(Le bon, la brute et le truand)et ses seconds rôles comme Ernest Borgnine(Les Vikings),Donald Pleasence(Halloween),Isaac Hayes(Shaft)et Harry Dean Stanton(Alien).

Carpenter fait aussi ressortir ses influences,comme dans ses prochains films qui verront le jour, dans des scènes rappelant parfois les westerns, ou parfois le film claustro des zombies de Romero.Si son scénario reste plutôt simple,il est néanmoins prétexte à de nombreuses situations mettant en scène notre héros quelque peu perdu dans des endroits glauques remplies de barbarie(la scène de combat digne des gladiateurs par ex).

 

 

 

http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/rsz/434/x/x/x/medias/nmedia/18/60/08/54/18908814.jpg

 

 

 

Les dialogues sont croustillants et les clashs entre les fortes personnalités des protagonistes donnent lieu à des scènes intéressantes et un final réussie.La mise en scène du Maitre demeure habile,malgré les moyens, Carpenter filme des plans de New York dans une splendeur bleutée nocturne(l'atterrissage de Snake sur une des tours du World Trade Center)et celle-ci demeure nerveuse de bout en bout.Autre point,sa musique,encore une une foi donne un thème sublime apportant un grand charme à son film.

 

 

 

http://image.toutlecine.com/photos/n/e/w/new-york-1997-1981-05-g.jpg

 

Jouant sur une satire politique très féroce, New York 1997,si il a beau avoir vieilli un petit peu du à sa photographie et sa touche 80's,demeure toujours un petit chef d'oeuvre à consommer sans modération,et son héros Snake Plissken demeure désormais dans les légendes des héros de la Science fiction ;-)

Publié dans Fantastique

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article