La Meute de Franck Richard
Avec Yolande Moreau, Emilie Dequenne, Benjamin Biolay,Philippe Nahon
Date de sortie : 29 septembre 2010
Durée : 1h21
...Genre : Foutage de "Goule"
Interdit aux moins de 16 ans
Date de sortie : 29 septembre 2010
Durée : 1h21
...Genre : Foutage de "Goule"
Interdit aux moins de 16 ans
Note : 
Synopsis :
La jeune Charlotte arrive au volant de sa voiture dans une région isolée et s’arrête pour prendre Max, un autostoppeur. Lors de leur halte à un restaurant routier tenu par la bizarroïde Spack, Max va aux toilettes et disparaît. Charlotte, inquiète, revient la nuit pour tenter de le retrouver, mais elle est faite prisonnière par la Spack qui n'a qu'une idée : la jeter en pâture à une meute de goules affamées…
La jeune Charlotte arrive au volant de sa voiture dans une région isolée et s’arrête pour prendre Max, un autostoppeur. Lors de leur halte à un restaurant routier tenu par la bizarroïde Spack, Max va aux toilettes et disparaît. Charlotte, inquiète, revient la nuit pour tenter de le retrouver, mais elle est faite prisonnière par la Spack qui n'a qu'une idée : la jeter en pâture à une meute de goules affamées…
Ze Chronik :
Ah lala mais quel déception pfff ,et moi qui avait envie de voir un bon film d'horreur de notre territoire hier et ben...ma soirée fut d'un ennui véritablement profond,je pensais pas qu'on pouvait faire encore dans le pire après avoir vu "Humains " de Jacques-Olivier Molon.
Alors oui,d'accord, j'avoue, La Meute avait tout pour me séduire,déjà les infos,et l'affiche dévoilée d'apercevoir la reine de la troupe des Deschiens,j'ai nommé Yolande Moreau(La Jaquette dvd étant d'une nullité honteuse)et son générique installant une jeune fille en voiture(Emilie Dequenne en punk), prenant en stop un homme chelou,joué par Benjamin Biolay, croisant des motards décérébrés hyper lourdingues,donnait l'impression de voir quelque chose d'assez space.Ensuite vient le rade miteux au bord de la nationale,une auberge occupé et tenu par une population locale louche et dégénérée, assez proche des redneks américains utilisés dans les films de genre,la suite va vite présenter une débauche horrifique absolument vide et manquant totalement d'originalité remplie de personnages débiles dans une histoire de monstres aussi pathétiques voulant reprendre tous les poncifs du genre..en navet intégral… .
Ah lala mais quel déception pfff ,et moi qui avait envie de voir un bon film d'horreur de notre territoire hier et ben...ma soirée fut d'un ennui véritablement profond,je pensais pas qu'on pouvait faire encore dans le pire après avoir vu "Humains " de Jacques-Olivier Molon.
Alors oui,d'accord, j'avoue, La Meute avait tout pour me séduire,déjà les infos,et l'affiche dévoilée d'apercevoir la reine de la troupe des Deschiens,j'ai nommé Yolande Moreau(La Jaquette dvd étant d'une nullité honteuse)et son générique installant une jeune fille en voiture(Emilie Dequenne en punk), prenant en stop un homme chelou,joué par Benjamin Biolay, croisant des motards décérébrés hyper lourdingues,donnait l'impression de voir quelque chose d'assez space.Ensuite vient le rade miteux au bord de la nationale,une auberge occupé et tenu par une population locale louche et dégénérée, assez proche des redneks américains utilisés dans les films de genre,la suite va vite présenter une débauche horrifique absolument vide et manquant totalement d'originalité remplie de personnages débiles dans une histoire de monstres aussi pathétiques voulant reprendre tous les poncifs du genre..en navet intégral… .
Bref Franck Richard, grand fan du genre, qui ici réalise son premier film, installe,et c'est bien là le meilleur, direct une drôle d’ambiance qui se met ainsi en place,oscillant étrangement entre le glauque horrifique et l’absurde un peu gras façon Deschiens ou Groland !mais comme je le précisais au début, passé une bonne quinzaine de minute, tout craint un max,due je pense,à cause de son manque de moyens flagrant, de ses maladresses au niveau du scénario malgré sa mise en scène inspirée(le cadre est précis, la lumière travaillée,bon d'accord)en dépit que son film ressemble plus aux premiers abords à une série Z ringarde et affligeante(Même du Jean Rollin c'est carrément plus chouette c'est dire)…tout est dégoulinant d'ennui et d'une absurdité profonde!
Certes, je ne contrarie pas sa musique qui est la "véritable" réussite et son ambiance froide qui arrive avec tant de mal à nous mettre mal à l'aise,hélas ces deux éléments patinent très vite dans des flaques de sang m'ayant laissé perplexe. Richard semble servir un mélange bourratif et indigeste de plusieurs cinémas déviants du genre comme le film de torture à la " Saw ", le " survival" à The Descent," le film de zombies"),sa Meute finit malheureusement par faire du surplace et par ennuyer profondément.
Coincé en outre, entre un traitement purement gore et un ton comique très particulier aux dialogues"fromages qui pue",le jeune réalisateur peine à trouver un positionnement juste et satisfaisant pour m'avoir convaincu totalement.Pas le moindre frisson ne viendra titiller son métrage,même les effusions gore étant de plus limitées ne sont pas vraiment angoissantes.
Coincé en outre, entre un traitement purement gore et un ton comique très particulier aux dialogues"fromages qui pue",le jeune réalisateur peine à trouver un positionnement juste et satisfaisant pour m'avoir convaincu totalement.Pas le moindre frisson ne viendra titiller son métrage,même les effusions gore étant de plus limitées ne sont pas vraiment angoissantes.
C'est vraiment dommage de voir de l'argent foutue par les fenêtres(2.5 millions d'euros), malgré que le design des créatures est plutôt sympa.J'ai rarement vu un film qui prenne aussi peu soin de ses monstres en ne cherchant jamais à les mettre en valeur.Là c’est à peine si on les voit se nourrir sur des corps suspendu et faire des attaques toute pourrave.
A ne plus savoir où donner de la tête,on se perd direct dans un film qui n'a pas franchement d'identité,et on se demande quel était vraiment le but,quand on nous ingurgite des scènes plus ridicules par la suite que les autres...Si l’idée d’une mémère veillant sur la santé de ces créatures, pouvant être les restes des membres de sa famille est plutôt bonne, et que Yolande Moreau essaye de sauver le film en nous rappelant,à elle seule, l'oeuvre de Kevin Connor " Nuits de Cauchemar ",(1980) aux répliques désormais culte comme"Tu dégages d'ici sinon je repeins mon lino avec le jus de tes couilles") ,le problème est que le traitement de La Meute est vraiment naze,et je le redis, c'est NAZE. Et je ne parle même pas de la scène finale qui est carrément laborieuse!
A ne plus savoir où donner de la tête,on se perd direct dans un film qui n'a pas franchement d'identité,et on se demande quel était vraiment le but,quand on nous ingurgite des scènes plus ridicules par la suite que les autres...Si l’idée d’une mémère veillant sur la santé de ces créatures, pouvant être les restes des membres de sa famille est plutôt bonne, et que Yolande Moreau essaye de sauver le film en nous rappelant,à elle seule, l'oeuvre de Kevin Connor " Nuits de Cauchemar ",(1980) aux répliques désormais culte comme"Tu dégages d'ici sinon je repeins mon lino avec le jus de tes couilles") ,le problème est que le traitement de La Meute est vraiment naze,et je le redis, c'est NAZE. Et je ne parle même pas de la scène finale qui est carrément laborieuse!
Sinon on retrouve donc Émilie Dequenne(Le Pacte des Loups) semblant s'amuser en se trouvant très à l'aise dans le rôle de Charlotte,la jouant fragile et forte à la fois. Benjamin Biolay, mutique et sombre,devrait rester dans la musique,lui-même semble un peu perdu comme nous dans ce film..Philippe Nahon(Seule contre tous),demeure,lui, en parfait décalage avec le reste jouant un flic de campagne complètement allumé.
Bref un concept horrifique mal branlé,un climax mal foutu, La Meute semble être un résumé de tout ce qui peut arriver à ceux qui voudraient encore tenter l’expérience et qui vient rappeler à quel point les producteurs de ce type de cinéma en France ont encore beaucoup à apprendre.Franck Richard pond une oeuvre puérile avec son ensemble qui devient vite lassant là ou l'angoisse devait carrément se mettre en valeur.Sa faute de pas renouveler le genre dans notre cher pays et de proposer quelque chose de réellement effrayant pour m'avoir séduit totalement.Et ce n'est pas la présence original excellente de Yolande Moreau et Emilie Dequenne,qui sont loin de sauver ce film,regrettable,au final,pour pouvoir lui trouver un coté fun, gore, ni quoi que ce soit,servant juste à étaler sur la pellicule un mauvais goût des plus prononcés.Un foutage de "goule" total à zapper très vite,avec une interdiction à faire rire un môme de dix ans,j'en ressort juste frustré ;-)
Anecdotes :
La musique du film a été composée par Ari Benjamin Meyers et Chris Spencer, fondateurs d'un groupe de rock new-yorkais appelé Unsane, dont les influences se situent du côté d'AC/DC, The Stooges, The Melvins, Flipper et Carl Alarms. Franck Richard a également choisi de compléter cette bande son par d'autres artistes, issus du rock français : "Parce que j'en ai marre d'entendre dire qu'il n'y a pas de rock en France, j'ai tenu à ce que la bande sonore du film soit complétée par des morceaux issus de la scène rock française indépendante, avec des groupes talentueux comme "Death to Pigs", "Café Flesh" ou encore "Wharehouse Project"", confie le metteur en scène.
Le tournage du film s'est déroulé au sommet d'un terril (un terrain composé par l'accumulation de sous-produits de l'exploitation minière) aux environs de Mons, une ville francophone de Belgique située à 70 kilomètres au sud-ouest de Bruxelles, comptant pas loin de 90 000 habitants. L'équipe technique a été contrainte de faire face à deux difficultés majeures : en premier lieu les intempéries, à deux doigts de provoquer la noyade d'un cheval utilisé pour le tournage, et en deuxième lieu l'aménagement de la ferme, construite sur un terrain aride et désert.
Le cadre spatial du film, localisé dans un monde post-industriel minier, a été imaginé par Franck Richard selon une réalité qui lui est familière, celle de la fermeture des mines de Lorraine dans les années 1980 et 1990.
Le film, tourné au début de l'année 2009, a été produit avec un budget de 2.5 millions d'euros.
Festival de Cannes 2010 : projection hors compétition en avant-première mondiale le 17 mai 2010[5].
France Festival Paris Cinéma 2010 : projection en avant-première le 8 juillet 2010 à l'UGC Ciné Cité Bercy.
Festival international du film fantastique de Neuchâtel NIFF 2010 : projection le 11 juillet 2010 au Théâtre du Passage 1 de Neuchâtel.
Québec Festival international de films FanTasia 2010 : première projection nord-américaine le 20 juillet 2010 au Théâtre Hall Concordia de Montréal.
France Spectre Film Festival Strasbourg 2010 : en compétition officielle (projection le 15 septembre au cinéma Star St-Exupéry).
Nomination aux Gérards du cinéma: Benjamin Biolay dans La Meute
Le tournage du film s'est déroulé au sommet d'un terril (un terrain composé par l'accumulation de sous-produits de l'exploitation minière) aux environs de Mons, une ville francophone de Belgique située à 70 kilomètres au sud-ouest de Bruxelles, comptant pas loin de 90 000 habitants. L'équipe technique a été contrainte de faire face à deux difficultés majeures : en premier lieu les intempéries, à deux doigts de provoquer la noyade d'un cheval utilisé pour le tournage, et en deuxième lieu l'aménagement de la ferme, construite sur un terrain aride et désert.
Le cadre spatial du film, localisé dans un monde post-industriel minier, a été imaginé par Franck Richard selon une réalité qui lui est familière, celle de la fermeture des mines de Lorraine dans les années 1980 et 1990.
Le film, tourné au début de l'année 2009, a été produit avec un budget de 2.5 millions d'euros.
Festival de Cannes 2010 : projection hors compétition en avant-première mondiale le 17 mai 2010[5].
France Festival Paris Cinéma 2010 : projection en avant-première le 8 juillet 2010 à l'UGC Ciné Cité Bercy.
Festival international du film fantastique de Neuchâtel NIFF 2010 : projection le 11 juillet 2010 au Théâtre du Passage 1 de Neuchâtel.
Québec Festival international de films FanTasia 2010 : première projection nord-américaine le 20 juillet 2010 au Théâtre Hall Concordia de Montréal.
France Spectre Film Festival Strasbourg 2010 : en compétition officielle (projection le 15 septembre au cinéma Star St-Exupéry).
Nomination aux Gérards du cinéma: Benjamin Biolay dans La Meute
La Bande Annonce :