Captifs de Yann Gozlan
Avec Zoé Félix, Eric Savin, Arié Elmaleh
Date de sortie : 6 octobre 2010
Durée : 1h20
...Genre : Médecins sans "Frontières"
Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie : 6 octobre 2010
Durée : 1h20
...Genre : Médecins sans "Frontières"
Interdit aux moins de 12 ans
Note : 
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Synopsis :
Carole est membre d’une équipe humanitaire dont la mission dans les Balkans touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses deux co-équipiers sont brutalement attaqués et enlevés par des criminels aux motivations inconnues. Qui sont ces ravisseurs ? Que veulent-ils vraiment ? La vérité va se révéler terrifiante...
Carole est membre d’une équipe humanitaire dont la mission dans les Balkans touche à sa fin. Sur le chemin du retour, elle et ses deux co-équipiers sont brutalement attaqués et enlevés par des criminels aux motivations inconnues. Qui sont ces ravisseurs ? Que veulent-ils vraiment ? La vérité va se révéler terrifiante...
Ze Chronik :
On le sait tous, le cinéma de genre français va bof bof, en dépit que certaines productions se font tout de même apercevoir de temps en temps dans les salles depuis quelques temps qu'elles soient bonnes ou moins bonnes.
Alors, certes, Captifs(L'affiche fait penser à "Ils bizarrement de Xavier Palud..),un des petits derniers du genre,que je vais parler ce soir,après l'avoir acheté les yeux fermés en blu ray, ne révolutionne sans doute pas comme ses confrères le "survival" made in France horrifique encore une fois (mais à l’évidence il n’en a pas l’ambition),il reste néanmoins intéressant dans sa forme,ce qui ne le rend pas du tout désagréable.
On le sait tous, le cinéma de genre français va bof bof, en dépit que certaines productions se font tout de même apercevoir de temps en temps dans les salles depuis quelques temps qu'elles soient bonnes ou moins bonnes.
Alors, certes, Captifs(L'affiche fait penser à "Ils bizarrement de Xavier Palud..),un des petits derniers du genre,que je vais parler ce soir,après l'avoir acheté les yeux fermés en blu ray, ne révolutionne sans doute pas comme ses confrères le "survival" made in France horrifique encore une fois (mais à l’évidence il n’en a pas l’ambition),il reste néanmoins intéressant dans sa forme,ce qui ne le rend pas du tout désagréable.
Depuis qu'Eli Roth a posé sa caméra en Europe de l'Est pour y filmer ses "Hostel", cet endroit est devenu le point de rendez-vous des adeptes de la torture de petits occidentaux égarés,et Yann Gozlan,le réalisateur dont c'est le premier long métrage abuse de ce stéréotype pour faire passer trois individus,des médecins humanitaires dans une très mauvaise posture.
L’histoire c'est sur n'apporte aucun sang neuf et n’a vraiment rien d’originale (ils vont se faire kidnapper en voulant prendre un raccourci suite à une route barré en voulant quitter le coin des Balkans)en tous cas,c’est surtout la manière que va aborder Gozlan ce kidnapping et la détention de ces individus qui va se révéler dans son film,au final,le point central et réussie de "Captifs".Sa mise en scène,autre atout majeur,mise plus sur l'ambiance glauque plutôt que de pencher vers le coté gore ou les images choc gratuites à la torture porn,bonne chose,cela aurait pu facilement le faire entrer dans la catégorie des survival.Au contraire,le cinéaste préfère installer donc cette ambiance poisseuse, sombre à souhait mélangeant les jeux de couleurs,avec une ombre et une lumière qui sont parfaitement utilisés dans les images jouant avec un punch au suspense de l'histoire.
Autre bon point avec les éclairages, le travail fait sur le son,le soin avec lequel ceux-ci sont rendus, que ce soit le bruit du cœur d'une des victimes lorsque le médecin l’ausculte,ou bien l’acouphène du personnage jouée par Zoé Félix après l’explosion de la mine,contribue en effet pour beaucoup à nous identifier au calvaire des personnages.C'est ainsi,pour dire,qu'il arrivera à vous faire monter la pression avec une simple sonnerie de téléphone.
L’histoire c'est sur n'apporte aucun sang neuf et n’a vraiment rien d’originale (ils vont se faire kidnapper en voulant prendre un raccourci suite à une route barré en voulant quitter le coin des Balkans)en tous cas,c’est surtout la manière que va aborder Gozlan ce kidnapping et la détention de ces individus qui va se révéler dans son film,au final,le point central et réussie de "Captifs".Sa mise en scène,autre atout majeur,mise plus sur l'ambiance glauque plutôt que de pencher vers le coté gore ou les images choc gratuites à la torture porn,bonne chose,cela aurait pu facilement le faire entrer dans la catégorie des survival.Au contraire,le cinéaste préfère installer donc cette ambiance poisseuse, sombre à souhait mélangeant les jeux de couleurs,avec une ombre et une lumière qui sont parfaitement utilisés dans les images jouant avec un punch au suspense de l'histoire.
Autre bon point avec les éclairages, le travail fait sur le son,le soin avec lequel ceux-ci sont rendus, que ce soit le bruit du cœur d'une des victimes lorsque le médecin l’ausculte,ou bien l’acouphène du personnage jouée par Zoé Félix après l’explosion de la mine,contribue en effet pour beaucoup à nous identifier au calvaire des personnages.C'est ainsi,pour dire,qu'il arrivera à vous faire monter la pression avec une simple sonnerie de téléphone.
On pourra regretter que certaines situations apparaissent également un peu convenues ou assez invraisemblables, voire caricaturales (l’image des pays de l’Est et les méchants kidnappeur font très clichés,ce qui nous est donnée ici est de fait un brin ridicule)ainsi que certains éléments scénaristique demeurant inutiles (ce traumatisme vécu par Carole dans son enfance et les flashbacks qui y sont associés.).
Gozlan,faut ajouter, connait,et c'est une bonne chose ses classiques ,il utilise ses références dans quelques scènes, que ce soit "Orange Mécanique","Massacre à la Tronçonneuse",la dernière scène dans le champs de Maïs rappelant "La Mort aux Trousses", ou "Les yeux sans visage" de Franju ou encore "Aliens" de Cameron(la petite fille muette que va protéger Carole fait penser à Newt).
Gozlan,faut ajouter, connait,et c'est une bonne chose ses classiques ,il utilise ses références dans quelques scènes, que ce soit "Orange Mécanique","Massacre à la Tronçonneuse",la dernière scène dans le champs de Maïs rappelant "La Mort aux Trousses", ou "Les yeux sans visage" de Franju ou encore "Aliens" de Cameron(la petite fille muette que va protéger Carole fait penser à Newt).
Venons au casting,tandis que Arié Elmaleh(Mr Virginie Ledoyen) devrait rester à faire des comédies avec son personnage vide ininterressant ne servant à rien et offrant par chance la scène la plus "gore" du film,et que Eric Savin(L'Ennemi intime ) s'en sort bien,c'est Zoé Félix(La Beuze,Bienvenue chez les Ch'tis ) qui touche le gros lot.En étant à la fois surprenante et très convaincante, elle rejoint direct la droite lignée de ces héroïnes qui en ont quand il s’agit de faire face à l’horreur pure, que ce soit Sigourney Weaver dans la Saga "Alien",Shauna Macdonald dans "The Descent" ou Kelly Reilly dans "Eden Lake".
En conclusion,Captifs sans atteindre le rang de la superbe production horrifique française remplit gentiment son contrat avec juste ce qu’il faut de cradingue,d'angoisse pour m'avoir fait stresser tout le long et passer un bon moment sur mon clic-clac.Servie par une Zoé Félix pas habitué au genre(Comme l'était Hélène de Fougerolles ou Cécile de France à l'époque avec "Mutants" et "Haute Tension"),elle fait des étincelles rien que pour nous.Malgré un scénario très mince n'apportant rien de plus pour faire un "grand "film"et quelques prises de liberté avec l'héroïne,l'ambiance auquel il faut rien enlever fait toute la force de Captifs.Parfaitement maitrisée,pouvant se placer comme un petit cousin de "Vertiges",le survival de Abel Ferry,Gozlan signe un film efficace.En France on n'a pas de pétrole, mais des jeunes réalisateurs pleine d'ambition,on en a,après c'est pas étonnant qu'Hollywood nous les kidnappes... ;-)
Anecdotes :
Alors que le film Captifs se passe au Kosovo, le tournage s'est en réalité déroulé en Alsace, pendant près de six semaines.
Situé dans un environnement très isolé, l'équipe du film a trouvé au milieu de la forêt le décor de la ferme des ferrailleurs : "C’était vraiment un endroit incroyable, véritable capharnaüm. Nous avons eu beaucoup de chance de trouver ce lieu et de pouvoir y tourner", explique le réalisateur. Pour la prison, il s’agit d’un décor construit dans un hangar aménagé en studio avec les moyens du bord.
L’angoisse et l’enfermement sont des thématiques qui ont attiré Yann Gozlan sur ce projet : "Adolescent, j’ai été très impressionné par les films de Roman Polanski. C’est à mes yeux un maître absolu. Le Locataire est un des films les plus anxiogènes que je n’aie jamais vus – il me met encore mal à l’aise aujourd’hui".
Situé dans un environnement très isolé, l'équipe du film a trouvé au milieu de la forêt le décor de la ferme des ferrailleurs : "C’était vraiment un endroit incroyable, véritable capharnaüm. Nous avons eu beaucoup de chance de trouver ce lieu et de pouvoir y tourner", explique le réalisateur. Pour la prison, il s’agit d’un décor construit dans un hangar aménagé en studio avec les moyens du bord.
L’angoisse et l’enfermement sont des thématiques qui ont attiré Yann Gozlan sur ce projet : "Adolescent, j’ai été très impressionné par les films de Roman Polanski. C’est à mes yeux un maître absolu. Le Locataire est un des films les plus anxiogènes que je n’aie jamais vus – il me met encore mal à l’aise aujourd’hui".
La Bande Annonce :